Psychothérapie brève :
La thérapie brève, souvent appelée aussi thérapie stratégique pour la distinguer des thérapies courtes développées depuis son apparition, rencontre dans le public un certain scepticisme quant à son efficacité. Le sujet peut faire appel à cette type de thérapie afin de faire un point sur une difficulté / une situation précise. Il peut s’agir d’une angoisse particulière qui fait souffrir la personne et qui peut être handicapante dans son quotidien
L’accompagnement est donc centré sur ce que vit le patient au quotidien, dans le respect de sa vision de la situation. C’est à travers de ce qu’apporte le patient dans l’entretien que la thérapie œuvre. Il s’agit donc pour le thérapeute, non seulement d’écouter le client, mais aussi de le conduire à dévoiler concrètement par la parole, comment il vit le désordre pour lequel il vient consulter.
Les situations plus spécifiquement liées à une phobie, à un traumatisme vécus par exemple, peuvent donner lieu à la mise en place d’une thérapie de désensibilisation par mouvements oculaires (EMDR) sur une période de rencontre assez brève (une dizaine de rencontres).
Psychothérapie à moyen et long terme :
Le sujet peut décider de s’engager sur une période plus longue s’échelonnant sur plusieurs mois afin de mieux comprendre l’état émotif et historique des problèmes qui lui fait souffrir. C’est un travail qui pousse le sujet mener une réflexion sur ses dynamiques qui se trouvaient jusqu’à présent plus inconscientes, plus dans l’ombre. Lors cette type de thérapie, le sujet peut désirer explorer le sens qu’il accorde à son vécu sa propre histoire, ainsi que des mots, images et souvenirs qu’ils attribuent ou qui émergent au cours du processus.
Psychanalyse :
La psychanalyse est une science humaine, science de la réalité psychique et du sens. On entend par réalité psychique – opposée à réalité matérielle – ce qui concerne le désir, l’affect, le fantasme, l’imaginaire, la pensée. Son objet d’étude est le fonctionnement psychique dans ses aspects les moins conscients. Elle s’intéresse aux effets de l’inconscient dans la vie quotidienne comme dans les maladies mentales, dans les symptômes psychiques et somatiques, mais aussi, plus largement, dans les productions culturelles de l’humanité.
Le regard et l’écoute se tournent alors vers ce qui est inconscient, sur ce qui essaie de se dire à travers la parole, les mots et les rêves. Il s’agit d’une confrontation avec les contenus inconscients débouchant sur un meilleur dialogue avec son propre monde intérieur. Au cours de cette démarche on apprend graduellement à sortir d’un discours de « représentation » dans lequel nous vivons au quotidien.
La psychanalyse repose sur un processus beaucoup plus profond et requiert une démarche qui s’inscrit dans le temps. Une thérapie analytique pouvant durer plusieurs années selon les cas, il faut être prêt à s’investir dans le processus sur le long terme.
Le psychanalyste adopte une position libre de toute stratégie intentionnelle et de toute démarche volontariste de résolution de problème ou de symptôme. En effet, en accueillant et en écoutant les personnes qu’il reçoit, il fait des liens, met en relation des faits, des paroles, des situations qui lui sont apportés. Il propose des métaphores, des images qui viennent éclairer la compréhension d’une situation.